C’est parti. Nous sommes le samedi 11 juin 2011, et nous allons passer trois jours ensemble, dans le Lot et la bonne humeur.
Sur le trajet nous nous arrêtons prendre un petit-déjeuner à « l’Auberge du Pont » de Saint- Gaultier. En arrivant au camping « Le Moulin des Donnes », chacun s’installe en tentes, caravanes, chalets, selon sa nature, ses besoins, ses envies, son âge ?
Nous sommes ensuite attendus à « La Ferme d’Esparnol », dans le terroir du Quercy, pour une dégustation copieuse de foie gras, saucisse sèche et magrets de canards séchés, le tout accompagné de Fennelon (apéritif maison, composé de vins rosé et rouge, de cassis et d’eau de noix).
L’accueil est très chaleureux. On nous conduit vers le bâtiment d’élevage où une bonne centaine de canetons se blottissent les uns contre les autres sous la lampe, attendant le moment fatidique où ils passeront dans la salle de gavage. Inutile de demander qui est entré dans les locaux, on peut les suivre à l’odeur….
Retour au camping. Les plus courageux se lancent dans la piscine pendant que les membres du bureau et les bénévoles préparent le repas. Gilles, toujours fidèle au poste, nous mène l’affaire tambour battant (ou barbecue battant !)
Mais la soirée nous réserve une autre agréable surprise : Les dirigeants du camping acceptent de nous ouvrir la discothèque. Quelle ambiance !
Dimanche 12 juin, balade au cœur de « la terre des merveilles ». Certains genoux frottent dans les virages, on se fait plaisir, gentiment, prudemment, sûrement. Nous arrivons alors au gouffre de Padirac. Descente à pied, à 103m sous terre.
« Dans l’un des contes les plus populaires, c’est pour défier Saint- Martin que le Diable aurait formé le gouffre d’un coup de talon. Si le Saint parvenait à franchir l’abîme, Lucifer lui cèderait les âmes des paysans damnés qu’il s’apprêtait à conduire tout droit en enfer. Saint-Martin, porté par sa foi, aurait éperonné sa mule et d’un bond prodigieux, l’animal serait parvenu de l’autre côté du cratère et aurait laissé dans la roche, une empreinte de sabot que l’on peut encore voir aujourd’hui. Vaincu et vexé, le Diable aurait disparu aussitôt du fond du gouffre… »
Ceux qui ont réussi à remonter, peuvent alors effectuer une descente en canoë. Nos motards quittent casques et blousons pour endosser les gilets de sauvetage et s’aventurent sur la rivière. Au programme : Batailles d’eau, bateau renversé, sauts « à la Tarzan » pour atterrir le plus loin possible dans l’eau fraîche et descentes de petits rapides. Superbe après-midi.
Même pas fatigués, nous voilà repartis après le repas à la discothèque du camping.
Lundi 13 juin, réveil tranquille, dernier pique-nique et il faut penser à rentrer.
Merci à tous ceux qui font que ces sorties sont toujours un grand plaisirs